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Ateliers, Culture - Loisirs, Environnement

Les ateliers de la réparation de l’Agora

L’AGORA, en partenariat avec Les Tisseurs de Liens, organise des ateliers de la réparation. Les vendredis 12 avril et 7 juin, de 14h à 16h30 : réparat ...
Le 12 avril
Photo d'encombrants
Agglomération, Déchets, Environnement

Ramassage des encombrants

En 2024, la collecte des encombrants évolue. Désormais, au lieu d’attendre une date fixée à l’avance sans être sûr d’être disponible, un usager peut p ...
Photo de la forêt de La Madeleine
Environnement

Plan du massif communal de La Madeleine

Le massif communal de La Madeleine (400 ha) à Évreux fait partie d’un ensemble forestier bien plus grand appelé « la Forêt d’Évreux » (4000 ha) s’éten ...
Benne à déchets verts
Environnement

Déchets verts : (nouveau) mode d’emploi

La collecte en porte à porte des déchets verts est suspendue sur Évreux et Gravigny les mois de juillet et août mais reprendra sur ces deux communes e ...
Vignette Photos Séance de débourrage à la ferme de Navarre
Environnement

Séance de débourrage à la ferme de Navarre

Equipé d’un collier et d’un licol, Wiwi, l’un des ânes de la ferme pédagogique de Navarre est fin prêt pour une séance de débourrage.  « Il y a plusie ...
Photo Après le lancement officiel le 5 novembre dernier à l’Hôtel d’agglomération, le défi a commencé dans la foulée avec des ateliers pour mettre en pratique les éco-gestes du quotidien, concernant notamment la thématique « Consommer ». Fabriquer soi-même son déodorant ou ses décorations de Noël, voilà une façon ludique d’être écoresponsable et de faire un geste pour la planète. Ainsi, samedi 10 décembre, à la mairie de La Baronnie, une dizaine de familles étaient inscrites pour participer à l’atelier « décoration et emballages de Noël », uniquement avec des matériaux recyclés. À quelques jours des festivités, les participants ont mis du cœur à l’ouvrage afin de réaliser des décorations pour leur table de fête et leur sapin. Ils ont appris à créer des sujets à suspendre avec du papier journal, à décorer des pommes de pin avec de la peinture pailletée, à réaliser des bougies avec des clémentines ou bien encore à emballer leurs cadeaux avec du tissu. « Ça s’appelle le furoshiki. Il y a différentes techniques pour emballer les objets et plusieurs types de pliages : enveloppes, sacs à main, avec un ou plusieurs nœuds» explique Evan, l’animateur du CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’environnement). Une grande première pour la majorité des participants, ravis d’avoir vécu cette expérience mais pas forcément prêts pour mettre en place cette astuce d’emballage écologique dès cette année. C’est le cas de Philippe, la soixantaine, habitant de Saint-Sébastien-de-Morsent. S’il était curieux d’apprendre cette technique japonaise d’emballage, il confie que « pour ce Noël, j’ai déjà acheté mes contenus neufs. Par contre, je fais des petits gestes au quotidien pour l’écologie toute l’année, ça compense ! » Sa femme Michèle, 60 ans, semble, elle aussi emballée par cet atelier, même si pour elle l’écologie est surtout une question de génération : « On offre toujours des livres à Noël donc c’est une bonne idée ces emballages furoshiki, mais il faut vraiment de jolis tissus colorés pour faire quelque chose de sympa.. On n’a pas forcément besoin d’acheter toujours du neuf ! Nous sommes une génération où nous avons deux voitures par foyer et nous sommes très ancrés dans la société de consommation. Nos filles, qui sont âgées de 24 et 27 ans, sont très attentives à l’économie durable. En matière d’écologie, nos efforts avec mon mari tout au long de l’année portent sur la nourriture. Nous évitons au maximum le gaspillage alimentaire, nous faisons un compost » explique-t-elle. Thomas, la trentaine, habitant du centre-ville d’Évreux, se sent, quant à lui un peu isolé dans son engagement écologique face à une famille encore très réfractaire : « Je vais offrir ma création de pommes de pin à ma sœur ! Je fais déjà des pots-pourris en ramassant des fruits, des fleurs, des branches, et je fais une composition florale par an. Mes parents, je leur offre toujours des spectacles ! J’ai acheté cette année au Marché des créateurs et des artisans pour ma filleule un calendrier de l’Avent à remplir soi-même. C’est écologique, on pourra s’en resservir l’année prochaine ! Ça fait trois ans que je fais mes paquets en tissu à Noël, je pensais que ça allait faire tâche d’huile, et que mon entourage s’en resservirait, mais ma mère m’a gentiment rendu mes tissus, car ce n’est pas envisageable pour elle de faire des paquets comme cela… Pour elle, il faut faire un effort pour un « vrai » Noël, mais pas un effort pour la planète malheureusement… En même temps mes parents partent de loin, ils se sont offerts une piscine cet été ! » plaisante le jeune homme mi-amusé, mi-exaspéré. Hélène, est pleine de bonne volonté et jamais à court d’idées quand il s’agit de créations manuelles : « J’ai eu un déclic quand j’ai vu la quantité de papier que jetaient mes neveux quand je leur faisais des cadeaux de Noël. C’est super dommage toute cette consommation et ce suremballage des jouets ! Depuis, je fais des pochettes moi-même avec des rubans car je fais de la couture ! Le furoshiki c’est intéressant comme technique même s’il faut un peu d’entraînement car certains pliages sont plus compliqués que d’autres ! » Audrey, quant à elle, ne fera pas d’emballages tissus cette année ! Elle a l’argument imparable : elle craint qu’en découvrant ces paquets écologiques, sa fille ne croit plus au Père Noël ! : « Je suis maman d’une petite fille de 6 ans. Elle est encore très attachée aux paquets cadeaux de Noël ! Elle croit encore au Père Noël, donc il ne faut pas qu’elle me voit emballer ses cadeaux avec des tissus de la maison qu’elle reconnaîtrait ! En plus, les enfants adorent déchirer le papier ! Mais je fais d’autres gestes en dehors de Noël, comme fabriquer ma lessive !» Atina est étudiante. Elle a 20 ans, elle vit à Évreux, quartier Saint Loui,s et étudie à la Musse afin de devenir ergothérapeute. Elle est déjà très avancée dans sa démarche personnelle de réduction de déchets et cherche grâce à ce défi à se perfectionner : « Je fais déjà quelques gestes dans mon quotidien, comme me rendre tous les jours en covoiturage à Saint-Sébastien- de-Morsent sur le campus. Je participe au défi car je suis curieuse de progresser et d’apprendre de nouvelles choses et trouver des astuces. J’adore les activités manuelles et si c’est zéro déchet, c’est encore mieux. Pour mes cadeaux de Noël, j’achète beaucoup sur Vinted et Marketplace deuxième main pour mes proches, je fais des emballages avec des vieux livres. Je recycle, c’est important pour améliorer ma consommation pendant cette période de fêtes qui peut être synonyme de beaucoup de dépenses et de gaspillage », confie-t-elle tout en confectionnant des décorations en pommes de pin pour égayer son studio. Tout au long du défi, d’une durée de six mois, les participants engagés doivent effectuer régulièrement des mesures pour se rendre compte de leur impact carbone, afin d’améliorer grâce à des actions concrètes et des gestes simple,s leur bilan carbone. Qui aura le bilan carbone le plus exemplaire à la fin du mois de décembre ? Qui aura consommé le plus grand nombre de rouleaux de papier cadeaux ? Qui aura acheté la plus grande quantité de cadeaux neufs ? Les chiffres parleront d’eux-mêmes quand sonnera l’heure de remplir les tableaux de mesure… Affaire à suivre… Photo de Noël au défi de l’écologie !Photo de Noël au défi de l’écologie !Photo Noël au défi de l’écologie !Photo de Noël au défi de l’écologie !Photo de Noël au défi de l’écologie !Photo de Noël au défi de l’écologie !Photo de Noël au défi de l’écologie !
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Noël au défi de l’écologie !

Après le lancement officiel le 5 novembre dernier à l’Hôtel d’agglomération, le défi a commencé dans la foulée avec des ateliers pour mettre en pratiq ...

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